Dernières actualités avec #Jean Jacques Grousseau

Le Parisien

Athis-Mons : le véhicule municipal devient incontrôlable et fauche un piéton

Les festivités du 14 Juillet ont été marquées par un accident rare à Athis-Mons (Essonne). Un véhicule municipal occupé par deux personnes est venu faucher un piéton après ce qui s'apparente à une défaillance technique. Deux hommes ont été légèrement blessés dans le choc. Il était environ minuit, ce dimanche soir, lorsque les faits se sont produits. Le traditionnel feu d'artifice venait de se conclure dans le centre d'Athis-Mons. Les spectateurs rentrent alors chez eux, de même que les agents municipaux de la ville mobilisés sur l'événement. L'un d'eux, accompagné d'un proche, regagne son véhicule de fonction et manœuvre dans l'avenue Aristide-Briand, une longue descente en ligne droite. Mais l'instant d'après, le conducteur perd le contrôle de son véhicule, qui dévale la voie avant de venir s'échouer sur le trottoir en contrebas. Un piéton qui passait par là est percuté par la voiture. Entre-temps, le passager a sauté du véhicule en marche et s'est retrouvé dans un talus. Les sapeurs-pompiers interviennent dans la foulée pour porter secours aux blessés. Le piéton, un homme d'une quarantaine d'années, souffre d'une douleur à la cheville. Le passager, lui, a des lésions au visage. Les deux victimes sont hospitalisées dans la nuit, mais leur état n'inspire pas d'inquiétude particulière. « Ils ont pu rentrer chez eux dès le lendemain, précise le maire (PS) d'Athis-Mons, Jean-Jacques Grousseau . Le piéton a désormais une attelle à la cheville. » Quant aux causes de l'accident , il aurait été provoqué par une défaillance des freins du véhicule municipal… C'est en tout cas ce qu'a déclaré le conducteur aux policiers dimanche soir. Toutefois, « ces freins étaient en bon état de marche jusqu'à l'accident », relève le maire. En plus de l'enquête judiciaire, « une enquête administrative a été ouverte » au sein de la municipalité. « On ne va tirer aucune conclusion avant de connaître les résultats de ces enquêtes », conclut Jean-Jacques Grousseau.